05 December 2010

La vraie odeur

Je lis

Le tempérament, c'est l'apprentissage d'un style de relation. C'est une sorte de "goût", c'est ce "goût du monde" que l'on acquiert très tôt dans la vie. Il y a des gens qui goûtent le monde de manière amère, d'autres qui le goûtent de manière sucrée, il y a des goûteurs gais et des goûteurs tristes, des goûteurs accueillants et des goûteurs hostiles. Et ce "goût du monde" explique nos réactions souriantes ou méfiantes, intellectuelles ou désespérées. Ce goût du monde est une empreinte très précoce.

Je me souviens ... Boris Cyrulnik, traduit par Odile Jacob


... donc je pense!

Nous naissons tous avec un tempérament : celui-ci est en partie déterminé génétiquement. Il conditionne notre niveau d’activité, d’attention, d’anxiété, de timidité, d’irritabilité et d’adaptabilité aux situations nouvelles. Il conditionne aussi le degré d’intensité de nos émotions, notre niveau de sensibilité à ce que nous voyons, à ce que nous entendons et à ce que nous touchons.

Je discutais de quelque chose de similaire dernièrement; il y a des gens qui n'aiment pas le monde, qu'où qu'ils soient ne sont jamais heureux.

Vous connaissez la phrase qui dit: Je ne peux pas le sentir !
Alors que devons-nous faire ? Jouer de nos phéromones, donc changer notre empreinte olfactive : notre identité chimique. Inconsciemment, on agit d'après notre odorat plus qu'on ne croit. C'est pourquoi, pour le cerveau, le parfum tromperait notre jugement. Il arrive que l'odeur de la personne ne nous est pas agréable alors on "pense" qu'on aime pas la personne mais en serait-il que nous n'aimons tout simplement pas son odeur?

Si tu ne connais jamais la vraie odeur d'une personne, comment espérer la connaître et l'aimer vraiment?
Est-ce que dans notre société aseptisée exempte de toute bactérie, où on se gargarise, on se savonne, on se désinfecte, on se parfume que nous ne jouons pas avec notre cerveau où on sent tous à peut près la même chose? Ça me rappelle une discussion avec un haïtien qui me disait que les Blancs ... sentent le mort! On ne sent rien, on n'a plus d'odeur .... sauf celle de tous les produits que nous utilisons.

Parlant de senteur, je vous offre une recette qui ravivera votre sens olfactif et vos papilles gustatives. Vous devriez aimer. Mais savez-vous qu'une bonne façon de faire sortir toute l'arôme d'une herbe séchée (graines et poudre) est de la chauffer à sec? Donc si la logique est bonne ... est-ce qu'il faudrait "warming up to people" avant de se décider si c'est la personne ou l'odeur?

Harissa

Prep: 25 min     Cuisson: 1-2 min    
Portion: 250ml

Ingrédients:
65g  de rondelles de piments jalapenos
195g de rondelles de piments piquants marinés
260g de poivrons rouges, en morceaux
1 c. à table de graines de carvi
1 c. à table de poudre de coriandre
2 c. à thé de cumin en poudre
4-6 gousses d'ail, pelées
1-2 c. à table de menthe fraîche
1 c. à thé de sel
125 ml d'huile de pépin de raisins

Préparation:
Dans un poêlon, faire chauffer (à sec) le carvi, la coriandre et le cumin jusqu'à ce que les herbes commencent à sentir, environ 1-2 minutes.

Égoutter les piments et placer dans un robot processeur.
Ajouter tous les autres ingrédients, jusqu'à ce que le mélanger soit onctueux, et que le mélange épaississe.

Pour être conserver jusqu'à 2 semaines au frigo.
Servir à température pièce.

Utilisation:
Peut être utiliser pour accompagner des plats marocains tels le coucous.
Il peut aussi être ajouté aux soupes et ragoût ou utiliser comme vinaigrette.

J'ai modifié la recette originale (les 3 premiers ingrédients étaient à l'origine 250g de piments rouges (bird-eye)) pour que le mélange soit moins fort.

Source: Inspirée de The essential vegetarian cookbook  p.244
Vie de famille
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2 commentaires:

JJP said...

C'est drôle que tu parles de ça, nous avons regardé le film "Perfume" justement vendredi, pas jojo mais assez exeptionnel...
Bon dimanche
JJP

SylvieinMontreal said...

Les histoires de meurtre sont rarement des comédies ... je vais essayer de le voir; j'ai lu le synopsis et il semble que ce soit bon ... et comme tu dis exeptionnel, alors ... je t'en reparle.

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