10 November 2010

Canada-Hollande

Je lis

In Flanders fields the poppies blow

Between the crosses, row on row
That mark our place; and in the sky
The larks, still bravely singing, fly
Scarce heard amid the guns below.

We are the dead. Short days ago,
We lived, felt dawn, saw sunset glow,
Loved and were loved and now we lie
In Flanders fields

Take up our quarrel with the foe:
To you, from failing hands, we throw
The torch; be yours to hold it high.
If ye break faith with us who die
We shall not sleep, though poppies grow
In Flanders fields

Flanders Fields, 3 mai 1915
Canadian Colonel John Mc Crae, chirurgien durant la bataille d'Ypres en Belgique

... donc je pense!

Dès 1921, suite au poème de John Mc Crae, les Britanniques ont choisi comme « fleur du souvenir » le coquelicot. Sur les tombes britanniques, au cœur de la cathédrale d'Ypres, fleurissent aujourd'hui encore des coquelicots de papier. Les coquelicots sont encore portés à la boutonnière des Britanniques et des Canadiens à chaque cérémonie commémorative de la Grande Guerre. Cette « fleur du souvenir », que l'on arbore au Poppy day rappelle la vision du champ de bataille de John McCrae à Boezinge, près d'Ypres.

La Légion royale canadienne a adopté le coquelicot comme symbole du souvenir à l'appui de la collecte de fonds. Aujourd'hui, la campagne du coquelicot constitue l'un des programmes les plus importants de la Légion royale canadienne. Les fonds provenant des ventes de coquelicots permettent d'offrir une aide financière directe aux anciens membres des forces dans le besoin, et de subventionner l'achat d'appareils médicaux, la recherche, les services à domicile, les établissements de soins, etc.

11 novembre: le Jour du Souvenir (Rememberance Day, Poppy Day, Armistice Day ou Veterans Day) en souvenir de nos anciens combattants qui ont servi durant les différentes guerres. Aujourd'hui, je vous parle de l'étroite amitié qui s'est tissée entre le Canada et les Pays-Bas suite au Guerre de 14-18 et 39-45.

Saviez-vous que le Canada libéra la région au nord de la Meuse (Amsterdam, Rotterdam et La Haye), plus précisément la ville de Apeldoon le 17 avril 1945? C'était l'hiver de la faim. Les allemands occupaient l'ouest de la Hollande. Suite à la libération, les combats arrêtèrent et des vivres furent délivrés aux habitants dans les jours qui suivirent, sauvant plusieurs personnes d'une mort certaine.

Pour en savoir plus, vous pouvez consulter le document suivant:
http://www.vac-acc.gc.ca/content/history/secondwar/netherlands/netherlands_efd.pdf

Encore durant la deuxième guerre mondiale, le Canada eut un apport essentiel pour les Pays-Bas.
En effet, cet hiver, à Ottawa, il ne sera pas difficile de se rappeler avec quelque tristesse que la capitale du Canada est connue pour être la plus froide du monde après Oulan Bator (Mongolie). Toutefois, un signe sûr du dégel de la population d’Ottawa est le fleurissement d’un kaléidoscope de millions de tulipes, et l’arrivée du mondialement célèbre Festival de la tulipe d’Ottawa. Pour ces deux événements, il nous faut remercier les Pays-Bas - et, indirectement, les nazis.

Quand les nazis ont envahi la Hollande lors de la Deuxième guerre mondiale, la famille royale hollandaise a fui au Canada et fait d’Ottawa son siège en exil. C’est dans cette ville que la reine Juliana a donné naissance à la princesse Margrethe en 1943, et le parlement canadien a fait en sorte de préserver le destin royal de la princesse en accordant à la suite qu’elle occupait à l’hôpital le statut d’extraterritorialité, c’est à dire en en faisant un territoire hollandais. Exemple unique dans l’histoire du Canada, un drapeau étranger - celui des Pays-Bas - a flotté sur le parlement canadien.

Les liens de droit et d’esprit se sont encore renforcés lorsque c’est la première armée canadienne qui a libéré une grande part de la Hollande occupée. En souvenir de tout cela, à la libération, la famille royale hollandaise a envoyé à Ottawa des milliers de bulbes de tulipes, et ce présent a été renouvelé tous les ans, jusqu’à aujourd’hui.

Alors au printemps, on se rendra à Ottawa voir les tulipes ...

Italian Braciole
Prep: 60min     Cuisson: 45min     Portion: 4-6

Ingrédients:
1 kg d'escalope de veau
(ou côtelettes amincies au marteau de cuisine)
(attention à votre comptoir!)
(environ 14-16 morceaux)
3.5 tasse de chapelure
1/2 tasse de pécorino
1/2 tasse d'oignon haché finement
3 c. à soupe de noix de pin
2 c. à soupe de cassis séchés
2 c. à thé d'ail haché
1 c. à soupe d'origan frais, haché
1 c. à soupe de persil frais, haché
1/4 c. à thé de sel
plusieurs grains de poivre
1 pincée de muscade
2 oeufs battus avec 1 c. à soupe d'huile
1/3 tasse de vin rouge
1/2 tasse de bouillon de poulet
2 tasses de sauce tomate

Préparation:
La farce:

Dans un grand bol, mélanger la chapelure, le fromage, les oignons, les noix, les cassis (ou raisins secs si vous n'avez pas), l'ail, l'origan, le persil, le sel, le poivre et la muscade. Ajouter le mélange d'oeufs et l'huile et bien mélanger.

Étendre une fine couche (1/4 pouce) de la farce sur la surface totale de chaque pièce de viande. Rouler et attacher avec de la ficelle de cuisine.

Chauffer le four à 375F.

Dans un poêlon, vaporiser de l'huile d'olive et une noix de beurre et chauffer à feu moyen.
Faire revenir les Bracioles et réserver.
Déglacer avec le vin et ajouter le bouillon de poulet.
Laisser mijoter environ 1 minute et ajouter la sauce tomate.

Remettre les bracioles dans le poêlon et mijoter à couvert pendant environ 30 minutes, ou jusqu'à ce que la viande soit cuite.

Source: H&H Magazine Nov. 2008, Hollande, John McCrea
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