Je lis
Lorsqu'on vit un revirement majeur, il y a un effet, un "avant" et un "après" la transformation en question. Et quand, après, on se rappelle notre état d'esprit d'avant, on se demande souvent comment on a pu vivre ainsi, en étant pourtant convaincue d'avoir agi correctement.
Qu'est-ce qu'on attend pour changer?
Ce ne sont pas des regrets, ni des remords qui nous habitent alors, mais plutôt le constat du chemin parcouru depuis ... et du lot de souffrances qu'un humain peut tolérer avant de dire ou se faire dire par sa petite voix intérieures: "Je n'en peux plus, c'est assez!"
Je discute donc je suis!, Hélène Matteau, Vita Nov. 2010
... donc je pense!
Ai-je pensé le (la) quitter ? Là n’est même pas la question, ce serait plutôt combien de fois y ais-je pensé sans prendre action ? Vous savez les jours où ton « soul mate », ton âme sœur, devient ton pire ennemi. Et c’est sans parler des abus, pas nécessairement physiques, mais les pires émotionnels, psychologiques, physiologiques.
Vous comprendrez que je vais parler du point de vue d’une femme mais ne vous laissez pas leurrer … ça existe des deux côtés.
Je lisais :
"Leaving an abusive partner is a very difficult thing to do. It frequently feels like you are failing, or destroying your family, or not trying to work things out, or not giving your partner "a second chance." It hurts, and it's scary." - Blaine Nelson
Un des problèmes est, à mon avis, que souvent le bourreau, l’abuseur, l’agresseur, le conjoint a une qualité super super hyper bien développée : la manipulation. Ne vous est-il jamais arrivé de vouloir laisser « l’être aimé » et que soudainement son comportement change du tout au tout? Que soudainement il est l’homme le plus parfait? Que votre vie sexuelle redevient normale? Que vous remettez tout en question? Et puis là ce n’est pas tout car il vous revient avec le fait qu’il vous aime que les choses vont s’arranger (même si le disque commence à être usé à ce passage).
Il y a tellement de bons côtés à sa personne, à sa personnalité, à son sujet …Tu dois comprendre ma belle dit-il, c’est le stress du boulot (trop ou pas assez ou pas pantoute), les difficultés financières (la bourse qui chute, les placements, une hypothèque), les dépendances chimiques (drogue et alcool), … Ce n’est pas vraiment sa faute. Il est très bon à jeter le blâme sur les autres …
Plusieurs femmes sont conditionnées à croire qu'elles sont responsables de la relation. Que si la relation échoue, elles ont échoué en tant que femmes. La société nous positionne de façon à croire que si nous vous ne réussissez pas votre mariage, c’est que VOUS avez ou n’avez pas fait quelque chose. La spirale commence. Vous négligez les nombreuses fois où votre conjoint est arrivé en retard pour une sortie, un repas, un évènement. Vous « oubliez » les fois où ses conversations téléphoniques se terminent aussitôt que vous arrivez dans la pièce. Vous passez outre les sautes d’humeur si vous commencer à poser des questions ou que vous voulez discuter la situation. C’est n’importe quoi.
Votre conjoint n’est pas le problème. La seule chose que est mauvaise dans cette relation est qu’elle n’est pas bonne pour vous. Il n’y a pas de règle ou d’instruction pour savoir si c’est le temps de dire : bye bye chéri. En fait ça n’a rien à voir avec l’autre personne comme tel, mais bien avec vous et comment vous vous sentez dans cette relation.
Tomber dans une relation est facile. Mais vous tirer d'affaire l'un est tout autre chose. La plupart d'entre nous ferons tout notre possible pour mettre hors confrontation -, mais le filtre à la pause, le plus il sera facile pour vous deux de passer.
Et vous vous dites : whoa, whoa, minute moumoute! Mais j’aime cette personne!
Mais je suis malheureuse.
Je ne suis pas heureuse.
Je veux partir.
Je mérite d’être dans une meilleure relation (lire différente dans le sens de différent pattern …) parce que si vous changez 4 trente sous pour un dollar … et retomber dans les mêmes habitudes, mettons que ça ne donnera pas grand-chose de changer.
Et les questions recommencent. Et si ça marchait?
Ce n’est pas si pire que ça.
On a eu des bons moments, on peut en avoir encore …
On a fait tellement de choses ensemble, passer à travers tellement …
En fin de compte, il faut vous écouter.
Comprendre ce que vous ressentez …
Le vin et le fromage peuvent s’améliorer avec le temps mais qu’il y a 3 choses qui ne vont qu’en empirant si vous n’êtes pas confortables au début …
1- Les souliers : le vendeur vous dira que ce sont des chaussures italiennes de la meilleure qualité, que le cuir va s’étendre, que le soulier va prendre la forme de votre pied. Foutaise. Vous n’êtes pas confortable à l’achat, vous ne le serez jamais.
2- Les matelas : le vendeur vous dira que vous trouvez ce matelas semble trop dur car le vôtre est tellement vieux que vous n’êtes plus habitués à un bon lit. Foutaise. Vous n’êtes pas confortable à l’achat, vous ne le serez jamais.
3- Les conjoints : certains de ses comportements vous irritent depuis le début, vous sentez que quelque chose cloche depuis le début … mais vous l’aimez et ça va changer. Foutaise. Je suis désolée de vous le dire mais les petites irritations deviennent pires avec le temps.
Et finalement c'est ce que vous ressentez, votre intuition, votre santé, votre bien-être qui font que vous allez savoir si c’est le temps de partir, to call it quit.
Même dans les moments de peur, peur d'être seule, peur de l'inconnu, peur de blesser l’autre personne, si quitter votre partenaire est la bonne solution pour vous, alors vous trouverez la force d'agir, la force de prendre la bonne décision qui vous transportera, vous stimulera à terminer la relation …
Ce n’est pas tout de faire le bilan des pours et des contres … parfois il faut être moins cartésien et faire les choses selon notre cœur.
Et vlan dans les flans! C'est d'un bon coup sur le coco que vous avez besoin ou encore de vous faire arranger la citrouille! Attention de ne pas être trop fragilisé et de casser comme un brittle avant la touche finale où tu lui dis: Sésame ouvres toi, prend tes clics et tes clacs et débarrasse le plancher!
Flan à la citrouille et lait de coco
Prep: 25 min Cuisson: 1h30 Portions: 8
- 3 / 4 tasse de lait de coco
- 3 / 4 tasse de crème à fouetter (35%)
- 3 / 4 tasse de purée de citrouille
- 1 / 2 tasse de cassonade
- 3 oeufs entiers
- 2 jaunes d'oeufs
- 1 / 2 c. à thé de vanille
- 1 / 4 c. à thé de sel
- 1 / 4 c. à thé de cardamome au sol
- 1 c. à thé de zeste d'orange
Pour les brittles:
- 1 / 2 tasse de sucre granulé
- 1 / 4 c. à thé de sel
- 2 c. à soupe de graines de sésame
Préparation:
Préchauffer le four à 350F. Dans une casserole moyenne, mélanger le lait de coco avec la crème, la purée de citrouille et la cassonade. Régler à feu moyen-vif et porter à ébullition, environ 3 min, en remuant de temps en temps.
Château Coutet - Barsac 2001 |
Mélanger les jaunes d'oeufs avec la vanille, le sel et la cardamome dans un grand bol. Lentement fouetter le lait chaud dans les œufs, en faisant attention de ne pas brouiller les oeufs. Incorporer le zeste. Verser le mélange dans un tamis pour une texture plus onctueuse.
Faire bouillir de l'eau. Placer 8 ramequins ou des tasses allant au four dans un plat profond. Répartir le mélange uniformément de citrouille (environ 1 / 3 tasse de chacun) dans les ramequins. Verser l'eau bouillante dans le plat à la mi-hauteur des ramequins et placer le au centre du four.
Cuire jusqu'à ce qu'un couteau inséré au centre du flan en ressorte propre, 35 à 40 min. Enlever les ramequins immédiatement de l'eau. Laisser refroidir sur une grille. Réfrigérer au moins 1 heure.
Couper 2 grandes feuilles de papier parchemin pour les brittles et de vaporiser avec de l'huile. Placer 1 morceau de parchemin, côté huilé vers le haut, sur une grande planche à découper. Placer un rouleau à pâtisserie à côté. Incorporer le sucre avec 1 / 4 tasse d'eau et le sel dans une grande casserole à fond épais. Régler à feu moyen. Brasser jusqu'à ce que le sucre soit dissout, environ 3 min.
Amener à feu vif et porter à ébullition sans remuer jusqu'à ce que le mélange devienne jaune clair, de 5 à 6 min. Retirer du feu et incorporer les graines de sésame. Verser sur le papier parchemin. Recouvrir immédiatement avec du papier parchemin huilé vers le bas. Avec le rouleau à pâtisserie, rouler rapidement le mélange aussi mince que vous pouvez avant que le sucre ne commence à durcir. Laisser refroidir complètement, environ 5 min. Enlever le parchemin. Briser en gros morceaux. Servir avec le flan.
TRUC:
Si vous n'avez pas de lait de coco, utiliser de la crème à fouetter et mélanger avec 1 c. à thé d'extrait de noix de coco.
Source: Châtelaine
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