28 November 2009

Bienheureux les pauvres ...


Je lis ...

That is how society works. Money. Making it, taking it, spending it. Without money, we are nothing, not even animals Mister Smart, so we make money instead. A Star Called Henry; -Roddy Doyle 

... donc je pense!

La relation des québécois (dit de souche) avec l'argent pourrait presqu'être qualifiée d'incestueuse. Cette réaction nous vient probablement de notre côté judéo-chrétien où nous avons mal interprété certaines parties de la Bible. Être pauvre c’est bien beau, mais ne dit-on pas aussi "Charité bien ordonnée commence par soi-même"?

Le thème de l'argent demeure encore tabou dans une société où, pourtant, des sujets très intimes sont couramment abordés un peu partout (lettre aux lecteurs, internet, etc.) Discuter de nos finances génère continuellement une sensation de malaise, de pudeur coupable, et même de honte. Alors que dans un monde capitaliste (milieu financier ou banquier) parler d’argent est une évidence, ce sujet reste inaccessible et problématique pour le commun des mortels.

Ce problème à simplement parler d’argent nous ferme les portes de la prospérité. Nous ne discutons pas d’accumulation d’une fortune mais à l’aisance financière, au patrimoine financier qui nous permettrait d’atteindre nos buts tant matériels, existentiels et même spirituels. Parler d’accroître une richesse nous retournerait à la peur de manquer d’argent; un autre problème.


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