16 May 2010

Maria Callas

Je lis

Les Leçons de Maria Callas: Théâtre du Rideau Vert.

... donc je pense!


Alors hier soir je suis allée voir la pièce avec la très belle et excellente Louise Marleau!

Sa prestation était excellente. Son jeu tout à fait impeccable et intense. Elle a 2 monologues en fin du premier et du dernier actes qui nous font vivre des émotions; on sent toute la force, la vulnérabilité, la grandeur, le courage, la remise en question, la jalousie, le besoin de reconnaissance, le manque d'amour, le trop d'amour, la vulnérabilité de "La Callas".

La mise en scène est bien faite et les textes (traduits) sont très bons aussi. Nous avons aussi eu droit à une soprano et un ténor ainsi que 2 extraits de Maria Callas à la Scala de Milan.

Vraiment très bien. Je recommande pour ceux et celles qui aiment le genre.

Mais qui était Maria Callas?
Maria était une femme cosmopolite, née aux États-Unis, élevée en Grèce (qu'elle revendique comme étant sa véritable patrie), italienne par son mariage et décédée en France.

Maria Callas est née en 1923 sous le nom de Sophie Cécilia Anna Maria Kaloyeropoulou, dit Kalos. La famille Kalos a émigré aux États-Unis en 1923 alors que qu'Évangélia, sa mère, est enceinte de 5 mois de Maria.

Entre 1923 et 1977, Maria est devenue la première vraie Diva. Elle débuta à 17 ans et s'avéra rapidement une excellente soprano. Elle sera active musicalement de 1940 à 1974.  Maria se démarqua dès le début par sa valorisation du jeu d'acteur dans ses prestations. Elle devient vite une des plus célèbres cantatrices qui chanta aux plus importantes scènes d'opéra. Callas fit ses débuts officiels à la Scala de Milan au mois de décembre 1951 dans Les Vêpres Siciliennes.

Elle s'est retiré de la scène en 1965 pour se consacrer à l'enseignement de son art.  En 1971-72, elle dirigea la Julliard School à New York pour finalement revenir à la scène en 1974 avec une voix éraillée par les prises de rôles trop extrêmes effectuées vingt ans plus tôt ...

Elle se maria mais n'a jamais eu d'enfants ... elle se maria en 1949 avec Giovanni Baptista Meneghini (40 ans plus vieux qu'elle). Il deviendra son imprésario et l'ascension de Maria monta en flèche. Elle divorça en 1959 suite à sa rencontre avec Aristote Onassis de qui elle devint la maîtresse. Elle lui restera fidèle même après que ce dernier n'eut marié Jackie Kennedy ... la mort les séparera finalement et complètement; elle ne s'en remit jamais et mourut en 1977 en France.

Recette ça fait Callas on va manger une ...

Tajine de poulet façon calla

Préparation : 30 min
Cuisson : 1 h 00

Ingrédients (pour 6 personnes) :
  • 6 blancs de poulet coupés en gros morceaux
  • 3 gros oignons
  • 3 cuillères à soupe d'huile d'olive
  • 125 g d'amandes effilées
  • 250 g de gros pruneaux dénoyautés
  • 100 g de raisins secs
  • gingembre, cannelle, curry et cumin (2 cuillères à café de chaque)
  • 1/2 cuillère à café de piment d'espelette
  • 2 cuillères à soupe de miel
  • quelques figues fraîches (facultatif)
Préparation :
  1. Faire tremper les pruneaux dans du thé.
    Pendant ce temps :
  2. Dans une sauteuse faire revenir les morceaux de poulet dans l'huile d'olive chaude. Lorsqu'il est bien doré, saler et ajouter les épices et le miel. Mélanger rapidement sans laisser les épices brûler puis réserver dans une assiette.
  3. Mettre les oignons émincés à la place et les faire fondre à feu doux pendant 10 min. Ajouter les amandes, les raisins et les pruneaux égouttés.
  4. Mélanger quelques instants et retirer du feu.
  5. Dans un plat allant au four, poser le poulet sur le mélange oignons, amandes, raisins, pruneaux. Terminer par quelques figues coupées en deux et arroser avec le thé des pruneaux. Il faut que la viande soit presque recouverte. Ajouter de l'eau si la quantité de thé est insuffisante.
  6. Couvrir avec du papier aluminium perforé et mettre à four chaud (300°F) pendant 1 heure.
Servir avec de la semoule de couscous grains moyens.

2 commentaires:

Anonymous said...

Tu as tout à fait raison Sylvie dans ta critique: Louise Marleau porte la pièce à bout de bras avec tout le talent qu'on lui connait. Elle communique très bien aux spectateurs le côté hautain de la Callas derrière lequel se cache une très grande fragilité. JLau

Anonymous said...

Eh bien ça semble avoir été une belle pièce-opéra! Contente que tu nous en aies fait la revue. Ça fait un p'tit bout qu'on a vu Louise Marleau - de tels rôles sont rarement vus sur scène dernièrement, bien dommage...
JJP

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